La location meublée attire depuis longtemps les investisseurs grâce à ses atouts fiscaux. Mais depuis le début de l’année 2025, plusieurs ajustements législatifs ont rebattu les cartes, en particulier pour les locations saisonnières et de courte durée.

Si vous êtes concerné, ne commettez pas l’erreur d’attendre la déclaration de revenus pour mesurer l’impact. C’est dès aujourd’hui qu’il faut simuler votre imposition et préparer la suite.

 

Tourisme et régime micro : un durcissement sévère

Le régime micro-BIC était jusqu’ici l’allié des propriétaires qui louaient en meublé :

  • Seuil de 77 700 € de loyers avec un abattement forfaitaire de 50 % pour les meublés classiques.
  • Jusqu’à 188 700 € de loyers et un abattement de 71 % pour les meublés de tourisme classés.

 

Depuis 2025, les règles se durcissent :

  • Meublés de tourisme non classés : seuil abaissé à 15 000 € et abattement réduit à 30 %.
  • Meublés de tourisme classés : seuil réduit à 77 700 € et abattement ramené à 50 %.

 

Conséquence : au-delà de ces seuils, fini la simplicité du régime micro. Les bailleurs devront passer au régime réel, avec liasse fiscale à établir, intervention quasi indispensable d’un expert-comptable et une nouvelle façon de piloter son investissement.

Attendre le mois de mai 2026 pour découvrir l’addition serait une erreur coûteuse.

 

Pourquoi anticiper change tout

Même si vous restez sous les seuils et conservez la possibilité de rester au micro-BIC, une simulation dès maintenant vous permettra de comparer les deux options (micro vs réel) et d’identifier la plus avantageuse.

Et si vous dépassez les nouveaux seuils, l’anticipation est encore plus cruciale : se préparer en amont, c’est éviter le stress de dernière minute et optimiser ses choix comptables.

À retenir :

  • Agissez tôt : ne vous contentez pas d’attendre la déclaration annuelle, testez vos scénarios fiscaux dès à présent.
  • Ne sous-estimez pas le régime réel : ce qui semble plus contraignant peut en réalité alléger la facture.
  • Faites-vous accompagner : un expert-comptable spécialisé en immobilier est un allié indispensable pour traverser cette transition sans perte fiscale inutile.

 

En résumé

Le statut LMNP reste un levier fiscal puissant, mais pour les bailleurs saisonniers, l’heure n’est plus à l’improvisation. Ceux qui anticipent garderont l’avantage… les autres risquent de le payer cher.

Prochaine étape : prenez rendez-vous dès maintenant pour simuler l’impact fiscal de vos locations et préparer vos décisions 2025